DÉTERMINER LES FACTEURS
Les pertes autant en vie humaines qu’en bien matérielles causées par les catastrophes naturelles ont retenu l’attention de tous et dans un article publié dans le quotidien Le Nouvelliste, il a été souligné l’importance du facteur éducationnel.
Avec une population jeune (En 2015, plus de 33 % de la population se situe entre 0 et 14 ans et plus de 63 % entre 14 et 65 ans) et puisque les citoyens de demain sont les enfants d’aujourd’hui, ces derniers doivent être formés en vue de réaction plus appropriée lors de séisme, notamment.
Depuis mars 1989 avec le décret rendant officiel les documents de l’école fondamentale, Haïti est entré dans l’ère nouvelle de l’enseignement, à l’instar de pays francophones tels la France, la Belgique et la Côte-d’Ivoire. Cette pédagogie par objectifs établit un lien plus concret entre l’apprentissage à l’école et l’environnement immédiat d’un enfant et rejoint l’un des défis fixés par l’UNICEF à savoir lier l’éducation et le développement.
L’enseignement fondamental qui en 2010-2011, comptait 15 200 écoles primaires, compte en 2012-2015 près de 17 000 écoles décerné principalement par le secteur privé, le secteur religieux et les partenaires internationaux.
L’aide de la communauté internationale est précieuse, comme en témoigne un rapport de l’UNICEF où le taux de fréquentation scolaire a augmenté de plus d’un quart pourcent en 7 ans
Afin d’améliorer le cursus éducatif et qu’il continue d’être de qualité, la formation, par des instructeurs qualifiés et supportés par un des plus grands partenaires d’Haïti est plus que nécessaire. Aussi, la contribution du Québec et du Canada est requise afin de maintenir les acquis et de développer les capacités des Haïtiens en matière de gestion des risques et des désastres
Haïti étant un des deux pays dans lesquels le manque de ressources nécessaires à investir dans un système de qualité, il appert plus qu’urgent d’appuyer cette initiative, puisque selon l’aveu même de l’UNICEF, tout investissement en éducation en est un très bon. L’urgence de cet investissement n’est pas à démontrer alors qu’en 2015, les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) définis en 2000 ne sont pas atteints